mercredi 2 septembre 2015

Poison City

POISON CITY
Tetsuya Tsutsui
Edition Ki-oon


Résumé

Tokyo, 2019. À moins d'un an de l'ouverture des Jeux Olympiques, le Japon est bien décidé à faire place nette avant de recevoir les athlètes du monde entier. Une vague de puritanisme exacerbé s'abat dans tout le pays, cristallisée par la multiplication de mouvements autoproclamés de vigilance citoyenne. Littérature, cinéma, jeu vidéo, bande dessinée : aucun mode d'expression n'est épargné. C'est dans ce climat suffocant que Mikio Hibino, jeune auteur de 32 ans, se lance un peu naïvement dans la publication d'un manga d'horreur ultra réaliste, Dark Walker. Une démarche aux conséquences funestes qui va précipiter l'auteur et son éditeur dans l'oeil du cyclone...


Ce que j'en pense

Un peu de diversité aujourd’hui, nous allons parler… manga !  N’ayant pas d’affinité particulière avec ce support, je n’en avais plus lu depuis mes années collège, soit un bon bout de temps. Néanmoins le résumé de celui-ci a été le déclic, intriguée par l’histoire j’ai voulu en profiter pour retenter l’expérience manga.

Le temps de lecture se partage entre des scènes du présent dans lesquelles nous suivons Mikio et des extraits de son manga, celui qui lui vaut d’être victime de censure. En plus de rendre le tout plus dynamique, j’ai apprécié avoir ces deux tableaux qui apportent une vision globale à l’intrigue. Dans l’ensemble, j’ai trouvé que cette dernière était bien menée. Elle démarre en douceur et, peu à peu, les petits changements apportés au manga impactent radicalement la trame de base. En somme, l’intrigue n’a rien de nouveau mais rempli bien son rôle.

Malheureusement, si j’ai pu trouver cette histoire hyper réaliste et intelligente, il m’a manqué un petit quelque chose pour m’y impliquer davantage. Et c’est là que je ne saurais vous dire si cela est dû au manga en lui-même ou à ce support avec lequel je conserve quelques difficultés. Je lirai la suite sans hésitations (en plus il n’y a que deux tomes *danse de la joie*), je verrai bien à ce moment-là si je peux apporter une réponse à cette interrogation.

A noter que l’auteur a lui-même été victime de ce comité de censure pour l’un de ses précédents mangas, il sait donc très bien de quoi il parle. Je trouve d’ailleurs très intéressant qu’il ait choisi de retranscrire son expérience en manga, son propre vécu ajoutant à l'impact de son histoire.

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